La mission de TSK a été de présenter à la plénière du Forum économique, organisé à l’occasion de la Réunion de Haut Niveau Espagne-Maroc, les derniers progrès du secteur énergies et énergies renouvelables. Inditex s’est chargé du secteur textile, et Gestamp du secteur automobile.

Patricia Cuesta, directrice d’Offres Énergie et Centrales industrielles de TSK, a exposé le présent et l’avenir des projets de TSK dans le pays, en soulignant son engagement avec la transition énergétique et son intérêt à continuer de collaborer avec le Maroc dans le développement de projets hybrides et énergies renouvelables. À titre d’exemple, les travaux d’études d’ingénierie en cours, concrètement un projet de 800 MW de production hybride d’énergie (thermo solaire + photovoltaïque + batteries) à Midelt, ou encore un projet d’énergie éolienne de 1 GW à Dakhla, pour la production d’hydrogène vert. L’ample expérience de TSK dans des projets en ce pays, alliée aux technologies de pointe, la situent comme une société clé dans la démarche vers une transformation énergétique du Maroc.

Pedro Sánchez, président du gouvernement espagnol, s’est déplacé à Rabat accompagné de bon nombre de ses ministres, onze, à l’occasion de la XIIe Réunion de haut niveau Espagne-Maroc. La dernière RHN de ces caractéristiques s’était tenue il y a huit ans.

Ainsi, le 2 février s’est tenue à Rabat la XIIe Réunion de haut niveau Espagne-Maroc, précédée d’un Forum économique clôturé par le président Pedro Sánchez et le premier ministre du Royaume du Maroc, Aziz Ajanuch. Le Forum comptait sur la présence des ministres d’Industrie et les présidents des Confédérations d’entreprises des deux pays. Nous soulignons la présence du président de la Confédération générale d’entreprises du Maroc (CGEM), M. Chakib Alj, de la ministre d’Industrie, du Commerce et du Tourisme espagnole, Reyes Maroto, et la ministre d’Économie et Finances du Maroc, Nadia Fettah.

La première partie du Forum a été consacrée à dessiner les opportunités que la reconfiguration des chaînes de valeur à niveau mondial présentent pour les entreprises marocaines et espagnoles.

De nombreuses entreprises ayant siège au Maroc y étaient présentes, raison pour laquelle le gouvernement espagnol a la confiance que ce Forum servira pour relancer et renforcer les relations économiques et commerciales. Les entreprises espagnoles installées au Maroc sont au nombre de 674, en plus des 530 filiales de sociétés espagnoles. Ensemble, elles emploient directement 20 000 personnes au Maroc.

Le pays du Maghreb est en effet un des plus importants partenaires commerciaux de l’Espagne, le troisième pays hors de l’Union européenne. Les échanges commerciaux en 2021 ont été de l’ordre de 17 milliards d’euros, 9,5 milliards pour l’export et 7,3 milliards d’imports.

Un des principaux marchés d’export, le 50 % des exports vers l’Afrique sont destinés au Maroc, dépassant les marchés en Amérique latine : 17 600 entreprises ont exporté au Maroc, dont 2 300 des services.

Quant aux investissements, le Maroc est la principale destination d’investissements en Afrique. L’Espagne est le troisième investisseur au Maroc, précédé uniquement par la France et des Émirats Arabes Unis.

Le jour de la Réunion de Haut Niveau, les 11 ministres espagnols ont rencontré leurs homologues marocains pour se réunir en plénière puis conclure la réunion par une cérémonie de ratification d’une vingtaine d’accords.

Dans le champ économique, un protocole financier permettant la présence de plus d’entreprises espagnoles au Maroc dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des infrastructures et les transports. Dans ce dernier point, la construction de chemins de fer haute vitesse intéresse particulièrement l’Espagne. Le gouvernement tient à accompagner les entreprises, dont nombreuses n’ont pas réussi à remporter les concours.

Les investissements ont augmenté, et le gouvernement estime que les échanges commerciaux seront au nombre de 10 milliards. La proposition financière qui se présentera est consistante, avec un renouvellement du protocole financier de l’an 2008 pour 800 millions d’euros, et une ligne de financement non remboursable du Fonds pour l’internationalisation des entreprises (FIEM).

Photo (de gauche à droite) : Indalecio Pérez, directeur du développement durable d’Inditex ; Clemente González Soler, président du groupe Alibérico et de la partie espagnole de CEMAES ; Nadia Calviño, ministre de l’économie du gouvernement espagnol ; Gonzalo García Andrés, secrétaire d’État à l’économie ; Patricia Cuesta, directrice de l’approvisionnement énergétique et des installations industrielles de TSK et Arturo Betegón Biempica, PDG de PHB Weserhütte-TSK.