BIOVÉA ENERGIE adjuge à TSK une des plus grandes centrales des biomasse d‘Afrique
22 juin, 2021
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Le projet, dont l’investissement est de 156 M d’euros, commencera en septembre
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L’engagement de TSK avec le développement local se traduit en plus de 25% des travaux confiés à des entreprises ivoiriennes
La française EDF, Méridiam et Biokala, via la coentreprise BIOVÉA Énergie, ont adjugé à TSK un nouveau projet en Côte d’Ivoire : une centrale de biomasse de 46 MW à Aboisso, à environ 100 km à l’Est d’Abidjan. Destinée à devenir la plus grande centrale de biomasse d’Afrique de l’Ouest, elle sera alimentée de résidus issus des exploitations agricoles de palmier, et fournira tout au long de l’année l’électricité équivalente à la consommation de 1,7 millions de personnes.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan d’action national des énergies renouvelables de Côte d’Ivoire 2014-2030, visant à obtenir un mix énergétique à 42 % d’énergies renouvelables pour 2030. Il s’agit également d’un projet qui renforce le secteur agroindustriel en Côte d’Ivoire, tout en contribuant à atteindre les objectifs que le pays s’est fixé lors de la COP21. En effet, tout au long de la durée du contrat de concession, l’émission de l’équivalent de 4,5 millions de tonnes carbone sera évitée.
De plus, le combustible biomasse sera tiré de déchets végétaux de palmiers cultivés localement. Ainsi, par la promotion de bonnes pratiques agricoles et l’augmentation du rendement des cultures, la centrale contribuera à lutter contre la déforestation et l’agriculture extensive. Le projet de Biovéa pourra être reproduit aisément, et constitue un exemple d’économie circulaire à impact positif non seulement sur le secteur agricole, mais également sur les conditions de vie des populations rurales, puisque près de 12 000 agriculteurs verront leurs revenus augmenter de 20% par an. Ceux-ci se bénéficieront également de l’engrais naturel produit par la centrale à partir des cendres de combustion.
Au moins 500 emplois seront créés durant la construction de la centrale, et lors de son exploitation quelques 1 000 postes de travail équivalents à temps complet, entraînant d’importantes retombées économiques par la création indirecte d’emplois stables.
Les standards de santé-sécurité les plus exigeants seront mis en œuvre par TSK, ce qui répercute directement sur le reste d’entreprises sous-traitées, de façon à garantir un environnement de travail plus sûr pour tous.
Le financement est assuré par les membres du consortium et les partenaires financiers, parmi lesquels se trouve l’Agence française de développement, via sa filiale Proparco, et l’Emerging Africa Infrastructure Fund.
Parmi les objectifs de développement durable (ODS) proposés par las Nations Unies, ceux auxquels ce projet contribue sont : la construction d’infrastructures résilientes, la promotion de l’innovation et d’une industrialisation durable qui profite à tous (ODS 9) ; l’accès à une énergie propre et abordable (ODS 7), et la création d’emplois décents contribuant à une croissance économique pour tous (ODS 8).
La présence de TSK sur le continent africain se voit renforcée par ce projet. Actuellement TSK a en cours les Centrales flexibles de gaz de TEMANE (450 MW) au Mozambique, de KEKELI (65 MW) en République Togolaise, d’Atinkou (240 MW) en Côte d’Ivoire, et l’usine de canne à sucre de KILOMBERO, en Tanzanie.
Au fil du temps TSK est devenue une entreprise globale, spécialisée en technologies innovantes pour des solutions de développement durable au niveau international. En tête de la transition énergétique et la décarbonation des pays où elle agit, elle parie nettement sur les énergies renouvelables, le stockage d’énergie, l’économie circulaire et la digitalisation.
TSK est une des rares entreprises dont l’expertise et les références s’étendent à toutes les technologies renouvelables : hydraulique, biomasse, géothermie, solaire photovoltaïque, thermo solaire et éolienne, ainsi qu’à la transformation de centrales conventionnelles en hybrides renouvelables.
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